AXE 2
Projet en cours
Comme co-chercheuse
Étude de pratiques de sécurisation culturelle développées conjointement avec des acteurs de milieux éducatifs situés au nord du 49e parallèle, pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite éducative des élèves autochtones
Ce projet mise sur la complémentarité de différents partenaires (Chaire UNESCO La transmission culturelle chez les Premiers Peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment, Centre des Premières Nations Nikanite de l’UQAC, Institut Tshakapesh, Boîte Rouge VIF, Chaire UNESCO Reorienting Education towards Sustainability et la Commission canadienne pour l’UNESCO) pour mettre en valeur et développer des exemples de pratiques de sécurisation culturelle dans différentes contextes (l’école, la classe, les services sociaux et éducatifs, la famille, la communauté) qui seront diffusés auprès des acteurs qui travaillent avec des élèves autochtones, en communautés ou en milieu urbain. La mise en valeur et le développement d’exemples de pratiques de sécurisation culturelle se fera avec des enseignants et des intervenants œuvrant au Nord du 49e, du fleuve et du golfe Saint-Laurent, dans une démarche d’accompagnement mettant à contribution l’expertise de chercheurs-formateurs en éducation, en travail social, en santé, en psychologie et en arts. La plate-forme d’accompagnement développée au Centre des Premières Nations Nikanite sera utilisée pour faire ce travail collaboratif selon les étapes prévues en recherche-action. Les exemples de pratiques documentés et développés conjointement seront ensuite mis en forme par l’organisme à but non-lucratif (OBNL) autochtone La Boîte Rouge VIF pour fins de diffusion dans les milieux de pratique et de recherche. L’analyse de ces exemples de pratiques permettra de produire des connaissances sur les potentialités et les écueils de l’approche de sécurisation culturelle, sous l’angle de la persévérance scolaire et de la réussite éducative. La création d’un site WEB pour rendre accessibles les exemples de pratiques est prévue comme stratégie de transfert pour assurer un retour au milieu de pratique mais aussi, une large diffusion auprès de tous les milieux de pratique qui accueillent des élèves autochtones ou souhaitent s’ouvrir aux questions autochtones.
Ce projet est financé par le Programme Actions concertées pour l’approche de sécurisation culturelle pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite éducative des élèves autochtones du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (2020-2023).
Chercheuse principale: Christine Couture
Co-chercheur.se.s : Anne Marchand, Catherine Duquette, Élisabeth Jacob, Élisabeth Kaine, Jacinthe Dion, Loïc Pulido, Mathieu Cook, Sylvie Pinette
Collaborateur.rice.s : Charles Hopkins, Claudia Néron, Marco Bacon, Marjolaine Tshernish, Sébastien Goupil
Projet terminé
Comme chercheuse principale
Promouvoir l’équité en santé pour les personnes autochtones et non autochtones dans les salles d’urgence (2016-2021)
Au Canada, les services d’urgence fonctionnent souvent en surcapacité et sont soumis à de fortes pressions. Dans ce contexte, certains groupes de personnes sont traités de manière inadéquate et inéquitable dans les urgences. Il s’agit notamment des Autochtones, des nouveaux arrivants racialisés, des personnes atteintes de maladies mentales, de celles qui vivent dans des logements instables ou qui risquent de se retrouver sans abri, de celles qui sont victimes de violence interpersonnelle ou qui consomment des substances, et des personnes qui travaillent dans l’industrie du sexe. La stigmatisation et la discrimination dans le domaine de la santé dissuadent les gens d’accéder aux soins, nuisent à la prestation efficace des soins, accroissent le recours aux services d’urgence et augmentent les coûts humains et financiers. Ce projet financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) examine la faisabilité, le processus et l’impact de la mise en œuvre d’un cadre d’intervention fondé sur des données probantes pour améliorer la capacité des services d’urgence à fournir des soins de haute qualité aux personnes les plus susceptibles de subir des inégalités en matière de santé et de soins de santé. Grâce à la collaboration entre les dirigeants autochtones, le personnel et les dirigeants des services d’urgence et les chercheurs, le projet vise à améliorer les soins, la sécurité et l’accès, et à réduire les événements indésirables pour les patients et le personnel.
OBJECTIFS :
- Engager les services d’urgence dans un processus participatif afin d’améliorer la capacité de dispenser des soins axés sur l’équité.
- Examiner l’impact des initiatives de soins axés sur l’équité sur:
- les politiques organisationnelles et la qualité des soins
- l’expérience des patients en matière de soins et certains résultats
- l’engagement du personnel et l’efficacité de l’équipe
- Analyser le rapport coût-efficacité et le potentiel d’extension
Principaux.ales chercheur.se.s: Annette Browne, Victoria Bungay, David Byres, Colleen Varcoe Co-chercheur.se.s: Emily Jenkins, Erin Wilson, Dr. Amélie Blanchet Garneau
Co-candidat.e.s: Agnes Black, Martha Cloutier, Francine Darroch, Margo Greenwood, Leanne Heppell, Harminder Bindy Kang, Roberta Price, Heather Smith, Janet Smylie, Leslie Varley, Cheryl Ward
Collaborateur.rice.s: Paula Foster, Lynn Gifford, Olive Godwin, Tracie Jones, Pat Munro, Christine Predy, Jeff Reading
Projet terminé
Comme co-chercheuse
Évaluation de la mise en œuvre d’un cadre de compétences pour les infirmières travaillant avec les communautés des Premières Nations dans la province de Québec 2018-2020
CONTEXTE DU PROJET
Les infirmières des communautés Premières Nations se sont munies d’un Référentiel de compétences, spécifique à leur pratique infirmière dans les communautés (RéPIC-PN). Ce guide a été développé en collaboration avec des infirmières de plusieurs communautés, une équipe de la DGSPNI-RQ et les consultantes du Centre d’innovation en formation infirmière (CIFI). Il permet d’établir ce que doit être la pratique infirmière dans les communautés Premières Nations de la débutante à l’experte, auprès des personnes, de la famille et de la communauté. L’utilisation du référentiel de compétences a été facilitée par le développement d’un outil d’autoévaluation et du guide de développement professionnel qui permet à chaque infirmière de situer son développement professionnel sous un des quatre niveaux de débutante à experte, de se donner des objectifs de développement professionnel et de s’engager dans des stratégies d’apprentissage. Ainsi, chaque infirmière peut, de façon structurée, poursuivre le développement de ses compétences en harmonie avec les priorités de santé de la communauté. Cet outil permet aussi l’élaboration d’un programme de formation continue structuré.
SOMMAIRE DU PROJET
Le présent projet, dernière phase d’une série de cinq, s’est déroulé d’octobre 2018 à juin 2020 et visait à appuyer l’implantation du Référentiel de compétences des infirmières des communautés Premières Nations du Québec et de l’outil d’autoévaluation qui en découle, tout en documentant tant les stratégies utilisées par les communautés pour faciliter cette implantation, que les retombées pour la pratique infirmière et pour ces communautés. À cette dernière phase du projet, des entrevues ont été menées dans trois communautés Premières Nations (Kanesatake, Lac Rapide et Wemotaci) au cours de l’année 2019. Trois responsables de soins infirmiers et dix infirmières ont été interviewés. Ces rencontres ont permis d’identifier les enjeux, défis et stratégies dans l’implantation du Référentiel de compétences des infirmières au sein de ces communautés Premières Nations du Québec. Ensuite, nous avons animé deux ateliers auprès des leaders infirmiers des communautés Premières Nations anglophones (8 janvier 2020) puis francophones (20-21 janvier 2020) auxquels participaient des responsables de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits, région Québec (DGSPNI-RQ). Cette deuxième partie a rejoint les infirmières de 8 communautés (Kahnawake, Kitigan Zibi, Lac-Rapide, Manawan, Obedjiwan, Pessamit, Wemotaci et Wendake). Ces ateliers visaient à présenter et discuter des stratégies d’implantation du référentiel de compétences, de l’outil d’autoévaluation et du guide de développement professionnel. Ils ont permis, pour les participantes des communautés, de renforcer leurs connaissances des notions qui sous-tendent l’appropriation des documents et de mettre à jour leurs plans d’implantation respectifs et, pour l’équipe de la DGSPNI-RQ, de rédiger son propre plan d’implantation. De plus, les ateliers ont permis d’identifier le soutien pouvant être apporté par la DGSPNI-QC aux communautés Premières Nations ainsi qu’entre les communautés. Les documents produits grâce au soutien de la DGSPNI-RQ au fil des ans ont été transmis à l’ensemble des 26 communautés par voies électronique et postale.
Co-porteurs du dossier: Amélie Blanchet Garneau, inf. Ph.D. et Jacinthe Pepin, inf. Ph.D.
Professionnelles de recherche: Vanessa Sit, inf. M.Sc., Dominique Boucher, inf. M.Sc., Catherine Laurent-Sédillot et Kathryn Verville-Provencher
Coordonnatrice du CIFI: Ginette D. Brunelle, inf. M.Sc.
Projet terminé
Comme collaboratrice
Voies d’accès aux soins pour les personnes confrontées à la stigmatisation de la consommation de drogue
EQUIP Health Care travaille en partenariat avec des personnes ayant une expérience vécue de la stigmatisation liée à la consommation de drogues (PEVSCD) et avec les personnes qui leur fournissent des services de soins de santé, afin de développer de meilleures voies d’accès aux soins. Les personnes qui consomment des drogues (PCD) sont confrontées à une stigmatisation et une discrimination importante. Les traumatismes, la violence et la douleur chronique étant souvent liés à la consommation de substances (CS) et aux problèmes de santé mentale, la stigmatisation de la CS est souvent profondément liée à la stigmatisation de la santé mentale. La violence et les inégalités structurelles (racisme systémique, pauvreté) ont un impact disproportionné sur les PCD. Il n’est pas surprenant que ces formes croisées de stigmatisation, de discrimination et d’obstacles structurels empêchent la prestation de services accessibles et efficaces. Des groupes spécifiques, tels que les femmes et les personnes trans* victimes de violence, les Autochtones, les personnes qui consomment des stimulants et/ou qui s’injectent des drogues, les personnes qui travaillent dans l’industrie du sexe et celles qui vivent dans la pauvreté, subissent la stigmatisation la plus forte et les plus grands obstacles à la réception de soins de santé efficaces et appropriés.
Nous améliorerons les voies d’accès aux soins pour les PCD en : a) examinant comment engager efficacement les PEVSCD, y compris les personnes qui consomment activement, et les processus possibles requis pour favoriser une contribution significative des PEVSCD ; et b) en développant des outils et des ressources pour soutenir efficacement les organisations et les prestataires de soins de santé à servir les PCD.
EQUIP articule trois dimensions clés des soins de santé axés sur l’équité : Des soins culturellement sûrs (atténuer les méfaits des relations de pouvoir inéquitables, du racisme et de la discrimination sur la santé et les soins de santé), des soins tenant compte des traumatismes et de la violence (créer des soins sûrs, respectueux et centrés sur la personne en comprenant les impacts de la violence structurelle et interpersonnelle), et la réduction des méfaits (une philosophie et une approche de la pratique qui atténue les méfaits, y compris ceux des inégalités liées aux CS et des déterminants historiques, socioculturels et politiques de la santé).
Grâce à ce projet, nous développerons a) un processus pour un engagement efficace et significatif avec les PEVSCD ; b) des ressources EQUIP améliorées pour les PCD, c) un plan pour le développement continu, l’élargissement, la durabilité et la mesure d’EQUIP, y compris des considérations pour la traduction en français et d) un programme d’apprentissage en ligne adapté aux PCD.
Financé par : Agence de la santé publique du Canada : Favoriser les voies d’accès aux soins des personnes qui consomment des drogues (2020-2022)
Chercheuse principale : Colleen Varcoe
Co-chercheuses : Annette Browne; Nadine Wathen; Victoria Bungay;